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Samouraï sans honneur

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les avis de Cinemasie

4 critiques: 3/5

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17 critiques: 3.38/5



drélium 3
Xavier Chanoine 3 Sympathique.
Astec 3
Ordell Robbie 3 une relecture mineure
classer par notes | date | rédacteur    longueurs: toutes longueurs moyen et long seulement long seulement


Sympathique.

Un pur film de sabre nippon comme on les aiment. Duels, tradition et action quasi non stop pour ce métrage d'Hideo Gosha. Pas grand chose à raconter dessus, simplement une réalisation très nerveuse (quelques plans inspirés), des combats courts mais très intenses (non sans rappeler le schema classique d'un duel de Western spaghetti avec de longs préliminaires) et des personnages hauts en couleur. Le personnage principal, Tange Sazen en borgne Manchot est doté d'un bon charisme, à la fois fou, héroïque et macho. Il n'y a finalement aucun "gentil" à proprement parlé dans ce long métrage mineur de Gosha. Un bon Chambara.

13 février 2006
par Xavier Chanoine




Loin d'être aussi "consistant" que son premier film, Trois Samourais Hors-la-loi, ce Samouraï sans Honneur reste tout de même un petit divertissement agréable et facile à regarder, avec quelques fulugurances, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable.

25 novembre 2005
par Astec




une relecture mineure

Après les résultats publics comme artistiques décevants des deux Samurai Wolf en 1966, Gosha revisite la meme année le mythe de Tange Sazen, figure de samourai borgne et manchot annonçant les sabreurs infirmes HK. Il s'agira du dernier volet de la saga Sazen avant le retour de cette dernière en 2004. Le pitch? Un retour aux sources de la saga, au Tange Sazen and the pot worth 1 million ryo de Yamanaka. Premier opus en couleur du cinéaste, cette relecture est loin de faire oublier la délicieuse et très moderne ironie du film de Yamanaka. Moins embrouillé scénaristiquement que les Samurai Wolf, le film ne permet pas au scepticisme vis à vis du bushido de Tange Sazen d'etre véritablement creusé. Les figures de membres du peuple ou de politiques du film sont loin d'etre inintéréssantes mais cette multiplication se fait au détriment de la consistance du sabreur manchot et borgne. En outre, la noirceur propre à Gosha n'est présente que lors des combats et le ton hors combats léger pour un Gosha n'est pas vraiment le territoire où le cinéaste semble à l'aise. Restent quelques travellings énergiques, un bel usage de la distance et du clair obscur pour produire de la dramatisation. Et la scène de la course autour de l'urne est un beau moment de cinéma plein d'énergie. Si Nakamura Kinnosuke ne cabotine pas autant qu'Otomo Ryutaro, il est loin d'offrir une grande prestation. Tout ceci se regarde comme un divertissement d'époque bien exécuté. Gosha quitta par la suite la TOEI pour la TOHO afin d'y confirmer enfin les promesses de son premier film.



25 novembre 2005
par Ordell Robbie


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